Un peu d histoire pour expliquer le nom du bateau,
voir " ici " mon site de référence !
Un bref résumé . . . .

Haut lieu stratégique du Pays sedanais, la colline de La Marfée domine la vallée de la Meuse, face à l’Ardenne et permet d’embrasser d’un seul regard l’horizon en devinant les provinces wallonnes.

Ici rôdent les ombres du chevalier Renaud, du cheval Bayard, de l’enchanteur Maugis, des fées et des sorcières…

Bordé au nord par la Meuse et au sud par la Bar,
la Marfée qui se prolonge à l’ouest jusqu’à la Croix Piot a été le théâtre de nombreuses batailles.

La bataille de la Marfée 6 Juillet 1641.

Sur cette colline sans aspérité, il s’est produit un évènement exceptionnel, au cœur de ce XVIIéme siècle où triomphait l’absolutisme : la défaite d’une armée royale, celle de Louis XIII, par celle du petit prince souverain de Sedan, qui comme son père Henri de La Tour d’Auvergne, ancien compagnon de Henri IV , avait fait de sa forteresse, le rendez-vous de tous les princes comploteurs décidés à tuer Richelieu, le 1er Ministre centralisateur .
Venue pour mâter les comploteurs, l’armée royale commandée par le maréchal de Châtillon arriva sur cette colline. Aidé du Comte de Soissons, et renforcé par un détachement du St Empire, l’intrépide Prince - cavalier Frédéric -Maurice ( il avait fait ses armes en Hollande avec son jeune frère, le grand Turenne), franchit la Meuse, contourna la colline, fit sa jonction avec Soissons, et ce fut la débandade de la belle armée royale ( 3600 prisonniers !). Puis le vent tourna pour le prince sedanais. Soissons avait été tué. Les Impériaux étaient repartis. Louis XIII et Richelieu arrivaient à Donchery avec 26 000 hommes. Magnanimes, ils accordèrent le pardon au grand frère de Turenne. Frédéric-Maurice était-il calmé ? Un sanglier, c’est têtu ! Ayant trempé dans le complot suivant, celui du favori de Louis XIII, CinqMars, tombé en disgrâce, il ne sauva sa tête qu’en abandonnant sa principauté à la France : en 1642

1870

 Les habitants de Noyers qui voient, fin août, les Allemands s’emparer sans combat du plateau de la Marfée comprennent quel drame va se jouer.
L’Armée de Châlons, commandée par Mac Mahon, est repoussée sur la rive droite de la Meuse. Les troupes de Moltke, contrôlent donc la rive gauche de Mouzon à Donchery tandis qu’à l’est les Saxons se rapprochent des forces françaises pour les prendre en tenaille sur la Givonne. Le 1er septembre, la bataille fait rage de Bazeilles à Floing et l’artillerie allemande, qui tire des coteaux de la Marfée et du Liry, fait des ravages dans les rangs des Troupes de Marine.

1914

 Après avoir défendu Sedan pendant deux jours, le 11ème Corps de la IVème Armée française se replie, sur la rive gauche de la Meuse le 26 août en fin de matinée.
Les hommes du 17ème Corps sont alors chargés de défendre le plateau de la Marfée. Les Allemands les surprennent en pleine nuit et les bousculent jusqu’à Chaumont.
A 6 heures du matin le 27 août, les Bretons et les Vendéens contre- attaquent baïonnette au canon, atteignent Noyers à 9 heures et rejettent l’envahisseur sur les berges de la Meuse.
Le 28, Joffre ordonne le repli général vers Paris ce qui, par un incroyable retournement de situation, permettra la victoire de la Marne.

1940

 Après avoir violé la neutralité de la Belgique et des Pays Bas, l’armée allemande arrive à Sedan, le 12 mai. Le 13, de 11h à 15h, l’aviation allemande bombarde sans interruption les positions françaises du massif de la Marfée. Les tirs de l’artillerie française en sont stoppés net.
Dans la journée, des troupes d’assaut franchissent la Meuse et atteignent Pont-Maugis, Frénois et la Croix Piot, suivies le lendemain matin 14 mai, par les blindés du général Guderian qui se lancent à l’assaut du plateau de la Marfée jusqu’à Bulson.
 Les combats se déplacent alors jusqu’à Stonne où une résistance acharnée fixe momentanément le front.

situation géographique

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